Écol’Ovale, Rugby et Éducation : une longue histoire de partenariat
Au cours de leur histoire, rugby et éducation ont toujours été étroitement liés. Ce sport, né dans l’Angleterre industrielle du 19ème siècle, a ainsi permis à bon nombre de jeunes de s’épanouir grâce aux bienfaits d’une pratique sportive de plein air, tout en privilégiant une certaine rusticité et des valeurs de respect et de partage.
La pratique du rugby en France s’est également appuyée pendant de nombreuses années sur les liens étroits avec le monde enseignant. A en juger du nombre d’enseignants ayant pratiqué au plus haut niveau ainsi que dans les nombreuses divisions des différents championnats d’après-guerre, nul doute que ces liens ont participé largement à son essor.
Les temps ont changé. Les jeunes joueurs des années 50 qui rêvaient à une carrière d’enseignants et qui présentaient certaines prédispositions pour le rugby ont laissé leur place à des jeunes s’orientant vers des carrières de joueurs professionnels.
Cette mutation a modifié le développement de ce sport et son utilisation comme support d’enseignement.
La Fédération Française de Rugby a donc décidé, avec ses partenaires historiques (Ministère de l’Education Nationale, Ministère de l’Agriculture et Fédérations scolaires), de permettre à tout enseignant désireux d’utiliser le rugby comme support d’enseignement d’y avoir accès de manière adaptée, quel que soit son niveau de connaissance de l’activité, où qu’il se trouve et quelles que soient ses appréhensions.
Désormais, le rugby ne se déploie plus selon un seul modèle. Au rugby traditionnel fait de mêlées et de plaquages, sont venus s’ajouter le beach rugby, le scratch rugby, le rugby à 5, le toucher + 2 secondes, le jeu au contact, le rugby éducatif, le 7 et le 10. Autant de rugby pour un seul et même objectif : l’épanouissement individuel au travers d’une activité collective de plein air. Chaque enseignant pourra ainsi, en fonction de ses choix et de ses goûts, s’appuyer sur ce jeu pour accompagner ses élèves dans leur parcours.
