L’analyse des performances en match et des caractéristiques physiques des joueuses et des joueurs de rugby à 7 de différents niveaux, est devenue une préoccupation majeure pour les entraîneurs et préparateurs physiques, afin de détecter/préparer au mieux, leurs joueurs au sein d’un cycle olympique.

Un groupe d’experts Australien a tenté de trouver des relations entre les performances en match et les caractéristiques physiques de joueuses (F) et joueurs (H) de différentes catégories (junior, sénior, élite). Une analyse menée sur des matchs domestiques et ceux du World Series ont permis le traitement d’un échantillon de 110 joueuses/joueurs.

Les résultats ont révélé que les H avants, sont plus grands, plus lourds et ont un pourcentage de masse grasse plus important que les H arrières, dans les trois catégories. Les F avants junior et sénior, sont plus grandes et moins lourdes que les F avants élite. Plus le niveau est élevé chez les H, plus le nombre d’impact supérieur à 10g est important, ce qui est largement impacté par le style de jeu déployé par l’équipe.

Corrélation chez les joueuses : l’âge est corrélé avec la distance totale, la distance en sprint et le nombre d’accélérations maximales réalisés en match. Le poids est négativement corrélé avec les pics de vitesse et les distances à haute et très haute intensité atteint en match.

Corrélation chez les joueurs : la performance en test de sprint est négativement corrélée avec les pics de vitesse, les accélérations maximales et les distances à haute intensité réalisés en match.

En conclusion, chez les féminines, des performances physiques supérieurs sont bénéfiques pour des performances plus élevées en match. Cette « évidence », n’est pas si évidente chez les hommes. Des tests plus spécifiques au rugby (force/puissance, capacité de plaquer et enchainer les tâches) semble nécessaire pour différencier des joueurs et prédire leur performance en match.

 

Caractéristiques anthropométriques et physiques :

schéma

 

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