Quel effet du type d’entraînement aérobie à haute intensité sur le développement du système neuromusculaire ?
La problématique de la combinaison des qualités de force et aérobie, au sein d’une même planification, a clairement été mise en évidence. L’entraînement aérobie freinerait le développement des qualités de force, vitesse et puissance de l’athlète. La manipulation de différentes variables liées à la programmation de l’entraînement (ordre, temps de récupération, volume d’entraînement, …) pourrait réduire cet effet « freinateur ».
Le type d’entraînement aérobie à haute intensité semblerait également influencer les adaptations neuromusculaires.
Le principal résultat de cette étude montrait que l’entraînement de répétition de sprint long perturberait davantage le développement du système neuromusculaire, par rapport à un entraînement de type intermittent court. Le préparateur physique devrait donc éviter de programmer des séances de répétition de sprints lorsque l’objectif prioritaire serait un développement de la force ou de la puissance. Une alternative, afin d’éviter cet effet interférentiel, pourrait être de proposer des séances énergétiques de répétition d’efforts, mais réalisées cette fois-ci sur vélo (Cantrell et coll. 2014).