L’analyse des performances en match et des caractéristiques physiques des joueuses de rugby à 7, est devenue une préoccupation majeure pour les entraîneurs et préparateurs physiques, afin de détecter/préparer au mieux, les joueuses au sein d’un cycle olympique.
Un groupe d’experts Britannique a tenté d’identifier les types de vitesse réalisés par les joueuses Anglaises, au cours d’un tournoi international. Une analyse menée sur 6 matchs du World Series ont permis le traitement d’un échantillon de 31 joueuses. Leur but : identifier les différents peak de vitesse en match et observer s’il pouvait y avoir des différences en fonction du poste tenu par la joueuses (avant ou arrière).
Les résultats ont révélé que : En moyenne, la vitesse peak d’une joueuse, sur un test de vitesse décontextualisé, est de 27.4 km/h (sans différence significative entre avant et arrière). Les peak de Vmax réalisé en match représentent 90-95% du Peak de vitesse de la joueuse. Cependant, certaines joueuses sont en mesure d’atteindre leur peak de vitesse au cours du match. En moyenne par match, 36 courses dépassent 75% de la Vmax. Il semblerait que les arrières, effectuent légèrement plus de course supérieure à 75% de la Vmax que les avants (ceci serait à confirmer avec un échantillon plus large).
En conclusion, chez les féminines, les performances de vitesse en match sont incontournables pour jouer à haut-niveau. Indirectement, nous pouvons dire que la capacité à réitérer des efforts de course à très haute vitesse (>75%Vmax) est une qualité à développer chez la joueuse de rugby à 7 de haut-niveau.
La table 2 présente le type de vitesse réalisé par les joueuses de rugby à 7 en fonction des postes (avant et arrière), au cours de match de niveau international