Les séances d’entraînement dans le sable sont de plus en plus communes chez le joueur de sport collectif. Beaucoup de clubs professionnels dotent maintenant leurs infrastructures d’une aire de jeu en sable.

 

  • Une surface d’entraînement en sable induit un coût énergétique supérieur comparativement à une surface dure tel qu’un terrain en herbe. Le stimulus d’entraînement serait donc moindre pour obtenir des adaptations physiologiques similaires à celles induites par un entraînement sur herbe. Cela permettrait donc de réduire la charge d’entraînement du sportif.

 

  • Les plus faibles tensions musculaires à l’impact de l’appui sur le sable permettraient de réduire les traumatismes musculaires et les sensations de courbatures après l’effort mais aussi de limiter le risque de blessure des membres inférieurs.

 

  • Les adaptations physiologiques et biomécaniques induites par l’entraînement sur le sable sembleraient optimiser la performance du joueur sur surface en herbe. Il y a donc un transfert des adaptations induites par l’entraînement sur sable.

 

  • L’entraînement sur sable permet d’optimiser les performances de vitesse et aérobie du joueur.

 

  • L’entraînement pliométrique ne semblerait pas intéressant sur surface « instable » en raison de la déperdition d’énergie élastique et du « glissement » de l’appui au sol. Le travail sur sable ne sollicite pas le cycle étirement-raccourcissement du muscle mais favorise en revanche son action concentrique. Pour preuve, l’entraînement sur sable favoriserait davantage les gains de performance au squat jump plutôt qu’au contremouvement jump.

 

  • L’entraînement sur sable, au travers de l’amélioration des qualités proprioceptives, permettrait de prévenir des blessures. Il serait également un outil intéressant de réathlétisation.

 

Binnie JB, Dawson B, Pinnington H, Landers G, Peeling P, (2014). Sand training: a review of current research and practical applications. J Sports Sci, 32 (1), 8-15.

 

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