Il est parfois difficile de créer des entraînements à intensité égale voire supérieure à ce que les joueurs vont rencontrer en match. C’est pourquoi les préparateurs physiques créent depuis plusieurs années des parcours d’enchaînements de tâches plus ou moins spécifiques à l’activité.

Ces parcours peuvent intégrer des gestes spécifiques comme les plaquages, le travail de soutien sur rucks, le jeu au pied, la passe…

Les points clefs pour réussir ce type de parcours sont d’obtenir une intensité maximale sur les sprints, de donner des repères précis sur les temps à réaliser sur les 50m + retour selon la VMA du joueur, et d’avoir des feed-backs qualitatifs sur l’exécution des tâches de combat.

Sans cette intensité, le parcours se retrouve trop éloigné de la réalité du match. Le plus compliqué est d’obtenir les temps réalisés ou les vitesses atteintes lors des sprints (cellules, GPS ou chronomètre).

Il faut que les récupérations actives soient effectuées à une allure suffisante (environ 50% de VMA). Pour obtenir ce niveau d’investissement, il faut stimuler le joueur sur le temps total du parcours mais sans sacrifier la qualité des différentes tâches.

Bien sûr ce parcours n’est qu’un exemple. Les tâches de combat et les distances de course peuvent être modifiées selon le poste ou le profil du joueur.

 

Le parcours peut être réalisé 3 fois sur les premières séances puis 4 voire 5 fois, une seule fois, selon ce qui va être réalisé dans le reste de la séance.

La récupération entre chaque passage doit être au moins de 2’ et peut aller jusqu’à 4’ si l’intensité chute trop.

 

 

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